Dossier viande | PPI | Preuves Par Images [ Documentaire ]

PreviousNextPartage :

Dossier viande


Médecine / Alimentation

Documentaire sur la réalité et les répercussions de la consommation de viande sur la santé (maladies cardiovasculaires, hypertension, surpoids, maladies articulaires, diabète, cancer…), l’environnement (déforestation, gaz à effet de serre, gaspillage et pollution de l’eau, pollution des sols…), la faim dans le monde et notre relation aux animaux.

La consommation mondiale annuelle de viande atteint 250 millions de tonnes. L’augmentation constante de la production de viande a non seulement des conséquences dramatiques sur l’équilibre écologique de la planète, mais aussi sur notre santé. Mais d’où vient la viande, et dans quelles conditions est-elle produite ?

Dossier viande donne la parole à des médecins, des scientifiques, des experts en nutrition, un ex-boucher, et lève le voile sur la terrible réalité de l’élevage et de l’abattage des animaux ainsi que sur ses répercussions pour l’homme et la planète.

Il n’y a pas si longtemps, la viande était un aliment rare et exceptionnel. Aujourd’hui, la viande s’est banalisée.
Elle s’est transformée en quelques dizaines d’années en un produit de grande consommation.
Pour être produite en quantités suffisantes la viande a nécessité une révolution profonde de l’élevage. De traditionnel, il est devenu intensif et industriel. Avec des contraintes de rendement telles que beaucoup d’élevages sont devenus de simples usines.

Des éleveurs aveuglés par la productivité qui en arrivent à oublier les animaux et ne voient plus que des protéines sur pattes. Des usines qui confinent les animaux dans des chaînes de production de composants nécessaires à l’industrie agroalimentaire.

Mais ces usines, soumises à un système industriel lié aux impératifs du marché, sont devenues pour beaucoup d’animaux une immense fabrique de souffrance. Ces usines à viande mettent en œuvre toutes les techniques, tous les moyens les plus efficaces, les plus rentables pour produire les animaux nécessaires à notre immense appétit de viande. Mais à quel prix ?

En France, environ 80 % de l’élevage est intensif :
– 82% des poulets grandissent à un rythme accéléré dans des bâtiments clos.
– 80 % des poules pondeuses vivent en cage, dans des bâtiments clos, sans lumière naturelle.
– 90 % des cochons vivent sur un sol bétonné, dans des bâtiments clos.
– 99 % des lapins vivent en cage de batterie, sans litière.

Les animaux sont traités de manière mécanique et industrielle, sans prêter aucune attention particulière à leurs besoins fondamentaux ou à leur capacité à souffrir. Les pratiques utilisées (telles que l’ablation de la queue des cochons, la castration des mâles, le débecquage des poussins, l’ablation des cornes…), le transport et l’abattage leur infligent de grandes souffrances.

– Des milliards de poussins mâles issus de l’élevage des poules pondeuses sont tués de différentes manières après leur éclosion, parce qu’ils ne sont pas du bon sexe, les poussins sont éliminés : ils sont le plus souvent gazés ou bien littéralement broyés vivants.

– La filière « foie gras » effectue aussi un sexage en début de vie, les femelles n’étant pas utilisées pour produire du foie gras sont tuées dès leur premier jour.

– Dans la plupart des cas, les poules pondeuses sont enfermées dans des cages en batterie, à raison d’au moins quatre poules par cage. Elles passent toute leur existence sans voir la lumière naturelle, et sur un grillage en fil de fer incliné qui occasionne des lésions aux pattes.
Privées de toute possibilité de construire des nids et de prendre des bains de poussière, les poules développent des comportements anormaux.

– Les « poulets de chair » passent leur existence entière entassés par dizaines de milliers dans des vastes hangars (18 ou 19 individus par mètre carré). Le sol ne tarde pas à ruisseler d’ammoniac provenant des excréments des oiseaux, d’où une grande fréquence d’irritations au poitrail, de brûlures et d’ulcérations aux pattes. Du fait d’une croissance artificiellement rapide, un certain nombre deviennent impotents, incapables d’atteindre leur nourriture et leur eau, et ils meurent de faim ou de déshydratation.

– Dans les élevages industriels, les truies passent plusieurs semaines de leur gestation dans des étroites cages de fer, dans l’impossibilité de se retourner, ne disposant ni de paille ni d’aucun élément de confort, chaque truie reste debout ou couchée sur le béton, confinée dans un espace qui ne dépasse généralement pas 70 cm de largeur.

– Dans leur première semaine de vie, les porcelets subiront le meulage des dents, la coupe de leur queue ainsi que la castration à vif pour les jeunes mâles.

– Pour la production de lait, les vaches sont généralement inséminées chaque année. Les petits auxquels elles donnent naissance leur sont rapidement enlevés. C’est un véritable déchirement pour la vache et son veau.

– Les veaux, nés de l’industrie du lait, passent les huit premières semaines de leur vie seuls dans des cases individuelles souvent à peine plus grandes qu’eux, sans avoir la possibilité de se mouvoir ni même de se retourner, et encore moins de connaître la lumière du jour.

De : SantecMedia – 2013



Lien 1
Close

[rb_alert_box style="error"]Vous utilisez une version de navigateur trop ancienne ![/rb_alert_box]