L'histoire du Sionisme | PPI | Preuves Par Images [ Documentaire ]

PreviousNextPartage :

L’histoire du Sionisme


Société / Histoire

En août 1897, a lieu à Bâle, le premier congrès sioniste, au cours duquel il proclamera :  » Dans cinquante ans, un Etat juif naîtra « . Le 29 novembre 1947, les Nations Unies votaient le partage de la Palestine, ouvrant la voie à cet Etat rêvé par Herzl.

Dès son apparition, le mouvement sioniste s’inscrit dans la mission civilisationnelle et coloniale de l’Europe :  » Pour l’Europe, nous constituerons là-bas, un morceau de rempart contre l’Asie, nous serions le sentinelle avancée de la civilisation contre la barbarie  » (Th. Herzl –  » l’Etat juif « )

Ainsi, les objectifs sont clairement exprimés : chasser les Palestiniens et encourager l’immigration juive, dans l’esprit du mythe  » une terre sans peuple pour un peuple sans terre « .

Les Rothschilds ont toujours été la force derrière le mouvement sioniste. Le sionisme est en fait SION – isme, Sion = le Soleil, d’où le nom de la société élitiste secrète derrière la lignée Mérovingienne, le Prioré de Sion. Contrairement à la compréhension populaire, le sionisme n’est pas le Peuple Juif. Beaucoup de Juifs ne sont pas sionistes et beaucoup de non-Juifs font partie de ce mouvement. Le sionisme est un mouvement politique, pas une race. De dire que le sionisme est le Peuple Juif est comme dire que le Party Démocrate est le Peuple Americain. Les Juifs qui se sont opposés au mouvement sioniste ont eu beaucoup de problèmes .

Je vous rappel tout de même l’alliance entre Hitler et le sionisme (Accord de transfert).
Hitler lui même financé par Wallstreet et rothschild.

A l’origine, deux conceptions opposées

Le premier clivage fut sans nul doute celui qui opposa les adeptes du sionisme politique à ceux du sionisme spirituel. L’objectif de ces derniers devait être la transformation de la Palestine en une autre culture, régissant la vie spirituelle des communautés juives de la diaspora. Le deuxième clivage vint de l’apparition de fractions socialistes et révisionnistes. Le penseur le plus influent du courant socialiste fut certainement Ber Borochar (1881-1917) qui appliqua à la question juive les acquis théoriques du marxisme autrichien. Il affirmait :  » L’autonomie politique territoriale en Palestine est la fin dernière du sionisme. Pour le sionisme prolétaire, il est également une étape vers le socialisme « .

Vladimir Jabotinsky (1880-1940), leader du révisionnisme, réduisait, quant à lui, le sionisme à ceci :  » le but du sionisme est de créer un Etat juif. Son territoire : les deux rives du Jourdain. Le système : la colonisation de masse. La solution du problème financier : un emprunt national. Ces quatre principes ne peuvent être appliqués sans une approbation internationale « . Fondateur du Bétar, il créa également, pendant la 1ère guerre mondiale, la légion juive. En 1937, il prit le commandement de l’Irgoun (Menahem Begin est l’héritier du nationalisme et de l’égotisme national prônés par Jabotinsky).

De l’idéologie sioniste – Eléments de définition

Rabha Attaf, journaliste, analyse en ces termes, l’idéologie sioniste :  » Comme tous les nationalismes, le nationalisme sioniste se fonde sur les mythes de la race et de la terre, mais – c’est là sa particularité et sa force – sacralisée par un mythe  » biblique « . Une des caractéristiques de cette idéologie dans son utilisation politique du judaïsme, est qu’elle a choisi pour cet usage, dans la tradition juive, ce qui est à la fois le plus archaïque  » tribal) et le plus meurtrier (l’exclusivisme) « .

Ainsi, l’amalgame entre judaïsme et sionisme a permis de donner une légitimité historique et religieuse au mythe du  » droit au retour  » des Juifs. Pourtant, certains spirituels, tel Martin Buber, s’opposent à cette conception ethnocentrique du judaïsme, car, comme l’explique Rabha Attaf :  » Le sionisme politique a donné naissance à une idéologie articulée sur un droit du sol et du sang à connotation religieuse, et se traduisant par un colonialisme agressif, un apartheid spécifique, voire même un racisme caractérisé. Le 10 novembre 1975, en séance plénière, l’Assemblée générale des Nations-Unies adopta d’ailleurs la résolution 2279 considérant que le sionisme était une forme de racisme et de discrimination raciale – résolution qui fut abrogée en 1991, juste après la guerre du Golfe, sous la pression des Etats-Unis et d’Israël. A l’époque, l’ONU avait recensé 17 lois israéliennes porteuses de discriminations  »



Lien 1 (PT1) . Lien 1 (pt2)

Close

[rb_alert_box style="error"]Vous utilisez une version de navigateur trop ancienne ![/rb_alert_box]